La Vie rêvée des plantes par Lliani
Il commençait pourtant bien. D'abord le titre, qui inspire un récit contemplatif sur les bienfaits de la nature, une recherche philosophico-spirituelle. Ensuite des personnages qui en ont dans la carcasse, qui ont vécu : un type en fauteuil roulant en proie à des démences, un autre bouffé de remords pour avoir foutu en l'air la vie du premier. Et puis tout part en vrille. On nous fait croire que la haine suscitée par l'amour est bonne. On nous explique que l'amour peut être sale mais beau quand même. On argumente qu'en réparant ses erreurs, on peut tout racheter, même une existence détruite. Vous y croyez ? Moi pas. J'ai détesté ce livre.