Les deux sociologues se penchent sur ce que l'on nous présente comme le fléau des temps modernes: la délinquance des jeunes.
Tout en effet semble nous ramener à ce problème: les bandes de jeunes, la violence à l'école, de plus en plus tôt et de plus en plus fort.

Mais en dehors de quelques reportages tapageurs qui ont envahi nos écrans, les auteurs investissent le champ des chiffres, des lois et de leurs réformes, bref, loin des sentences et plus près des faits.

Là ils découvrent d'abord des changements de lois significatifs: des délits qui, au fil des années et des réformes, sont devenus des crimes, et un âge de responsabilité pénale toujours plus bas.

Loin de tout angélisme, les auteurs nous rappellent que la délinquance juvénile a existé de tout temps, et qu'elle n'est pas un rejeton de nos société contemporaines.

Un livre que l'on conseille, car il donne les clés pour comprendre l'un des enjeux les plus brûlants de notre espace public.
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le 3 mars 2011

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