La compagnie par durandal

C'est quand même un gros pavé (1200 pages), consacré à un domaine qui ne me passionne guère, l'espionnage et la CIA. Donc je ne sais plus trop pourquoi j'ai commencé la lecture de ce livre. En plus, j'ai eu bien du mal à rentrer dedans, car le début m'a paru très touffu. Chaque personnage a un nom, un prénom, mais aussi une sorte de pseudonyme sous forme de sobriquet, un nom de fonction peu compréhensible. Dans une des premières scènes, je n'arrivais même pas à comprendre combien il y avait de personnages (j'hésitais entre 4 et 9, avec tous les intermédiaires possibles !).
Pourtant, petit à petit, je suis rentré dans ce roman au point d'avoir parfois du mal à le lâcher. En particulier, les descriptions de l'intérieur de l'opération de la baie des Cochons, ou de l'insurrection de Budapest en 56 m'ont paru être très crédibles et écrites avec beaucoup de talent. Si tout le roman avait atteint ces sommets, je lui aurais mis 10 sans hésiter.
La fin est à mon avis un peu moins bonnes, où la CIA quitte la guerre froide pour rentrer dans la lutte contre le terrorisme islamique, mais je garde quand même un très bon souvenir de ce roman.