C’est avant tout la critique élogieuse de Gérard Collard de la librairie La griffe noire qui m’a amené à lire ce roman de Laurence Peyrin. Le cadre où l’histoire allait se dérouler me plaisait, l‘Irlande. Le synopsis était alléchant: le mystère entourant cette vieille dame qui serait non pas moins que la célèbre icône américaine, Marilyn Monroe. La drôle de vie de Zelda Zonk semblait donc posséder tous les ingrédients pour me séduire. Malheureusement, je ressors la tête de ce bouquin avec le sentiment d’avoir perdu mon temps.
L’éditeur nous vend ce roman comme une enquête sur la présupposée second vie de Marilyn Monroe, qui se fait appeler désormais Zelda Zonk, qui loin d’être morte, vit sous couvert d’anonymat dans la campagne irlandaise. Ce semblant de mystère est une supercherie puisque l’histoire est avant tout une romance entre le personnage principal, Hanna -mariée mais qui semble s’ennuyer dans son couple et remet en question sa vie- et Michael -le fils de Zelda Zonk. J’ai eu l’impression de lire un mauvais Guillaume Musso (désolé pour les fans de l’auteur, mais Musso très peu pour moi bien que je lui reconnaissse un talent pour pondre des romans turn-over). Je me suis retrouvée à lire une romance niaise et guimauve. Peu d’intérêt pour cette histoire soi-disant passionnelle, mielleuse, remplis de clichés (Paris c’est romantique!, la Tour Eiffel c’est wouah!!!, les escargots et les grenouilles beurk!! etc…)
Les personnages manquent de profondeur, restent caricaturaux, présentent peu d’intérêt du coup je ne me suis attachée à aucun d’entre eux. Quant au style de l’auteure, je l’ai trouvé assez pauvre, pas extraordinaire. Quelques passages m’ont donné l’impression de lire un premier jet.
Et sur le mystère planant sur cette vieille dame, on n’apprend rien. La fin du roman se termine sans avoir dévoilé son secret. Apparemment le lecteur découvre le fin mort de l’histoire dans Hanna, la suite de Zelda Zonk. Pour ma part, je n’ai pas envie de découvrir cette suite.
Vous l’aurez compris, La drôle de vie de Zelda Zonk, sera pour moi un roman vite oublié dans les tréfonds de mes lectures. Récit banal et ennuyeux, romance banale et mielleuse, personnages sans saveur, histoire manquant de crédibilité, voilà ce que je retiens de ce roman. Il n’aura pas su me convaincre mais il trouvera très certainement un lectorat chez le public féminin adepte des romances sans prise de tête et légère. Un roman à lire en été sur la plage.
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