La question de la violence éducative et de ses alternatives suscite davantage l'intérêt, à notre époque post mai 68 et post Françoise Dolto.


Le livre présente l'état du monde sur la question, les conséquences physiques, psychologiques et sociales de la maltraitance, ou les conséquences de l'absence de maltraitance, et amène les retardataires qui n'ont toujours pas ouvert les yeux, à prendre conscience de la gravité du phénomène (qui peut aller jusqu'à entraîner la mort d'enfants dans certains pays, et ce même à notre époque).


Avec objectivité, il dresse le pour et le contre, refusant tant les excès qui amène une mère a briser l'avant bras de sa fille à coup de matraque, ou le père soumis et désengagé qui fera de son enfant un tyran ne tolérant aucune frustration.


Enfin, entre autre à partir de son expérience personnelle en matière d'éducation, il propose les solutions alternatives à la violence physique, des méthodes qui fonctionnent, épanouissante, et de loin préférable, à tous les niveaux, au système encore dominant dans nos sociétés, qui considère, par ignorance, qu'une petite tape de temps en temps, ça ne fait de mal à personne.


Punir, c'est faire comprendre que si l'enfant veut faire ce qu'il veut, il ne doit tout simplement pas se faire prendre, et agir en douce.
Refuser de punir, c'est amener l'enfant à faire des erreurs, pour ensuite lui permettre de comprendre le bien fondé des règles sociales, pour qu'il n'ait ni besoin ni même envie de se cacher pour se montrer tel qu'il est vraiment.


Quel est le système le plus souhaitable, et le plus efficace?
Le bâton ou la carotte?
Fi des croyances implicites transmise par conditionnements successifs à chaque génération, renseignons nous. Ce livre donne des informations sur la question. Sans être incontournable, il est tout de même très intéressant et instructif pour saisir la réalité du monde de l'éducation sur la planète, réalité bien souvent méconnue ou sous-estimée.

Suburân
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le 27 mai 2015

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Suburân

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