Delphine Saubaber signe le roman, La fille de la grêle, sensible et bouleversant, sur une femme âgée qui décide de livrer à sa fille bien aimée l’histoire de son enfance, cachée depuis toujours derrière son masque social. Mais, ce roman aborde aussi le suicide médicalement assisté, acte décrit ici comme une ultime liberté de sa vie.
Quelques mots de l’histoire
Dans cette unique lettre à sa fille, Adèle, Marie raconte ses années d’enfant dans la ferme familiale auprès de Joseph et Madeleine, ses parents, qu’elle a toujours vu travailler pour survivre. Métayer d’une terre qui appartient aux Soubiran, Marie va comprendre très vite qu’il ne suffit pas de travailler pour pouvoir vivre, mais que le travail est indispensable à la liberté qu’il apporte. La lecture qui l’accompagne jusqu’au bout de sa vie, elle la découvre chez les propriétaires. Elle fait aussi avec eux l’apprentissage de la différence sociale qu’elle s’acharnera toute sa vie à combler.
Delphine Saubaber décrit cette vie simple soumise complétement aux aléas de la nature que Marie parcourt avec son frère Julien, deux ans plus jeune, plus libre et plus ébahi qu’elle. Elle va se comporter avec lui comme la grande sœur aimante et protectrice, image qui la rassure, mais que dément son secret. Comme la grêle qui va ravager une année de labeur et plonger la famille dans la pauvreté, la violence s’installe au cœur d’une maison où la cheminée ne fait chauffer qu’un bouillon clair.
La suite ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2022/01/21/delphine-saubaber/