Dans un Italie séparée en deux mondes, ceux qui ont réussi le TEST à leur majorité et font partie de la classe dirigeante et les autres, se répand une étrange épidémie : les gens perdent la mémoire, jusqu'à oublier où ils travaillent ou ne pas reconnaître leurs proches et finissent par sombrer dans la démence.
Giovanni, professeur dans un collège de Turin, n'échappe pas au fléau. Mais il résiste, et mène une enquête quand il s’aperçoit que les personnes âgées de son immeuble disparaissent. est-ce lui qui devient fou ou se passe-t-il quelque chose d'autre ?
Soyons direct : ce roman est raté. Si les 260 premières pages, certes un peu longue, qui montrent la déchéance des êtres humains et de toute l'Italie sont plutôt réussies, le livre finit par un tunnel d'explications de 40 pages qui ruinent l'édifice. L'auteur essaye de tout expliquer et ne convainc pas, détruisant sa création avec une lourdeur rare. N'est pas Orwell qui veut.
Sur un thème proche, on préférera largement l'excellent "extrait des archives du district", de Kenneth Bernard, paru chez Attila.