Le sujet est vaste et n'est pas aisé à synthétiser même pour un introverti comme moi davantage à l'aise à l'écrit qu'à l'oral. 😁 Je ne vais pas essayer, je dirais juste que dans nos sociétés occidentales, l'extraversion est perçue comme plus en adéquation avec les codes sociaux généralement admis dans le monde professionnel et dans la sphère intime, que l'introversion qui, au contraire, peut être perçue comme un manquement comportemental.
L'essai nous explique que l'extraversion n'est pas forcément un atout et que notre positionnement sur le large spectre de l'introversion et de l'extraversion est une composante innée du tempérament qu'il nous appartient de retoucher pour tendre vers un point d'équilibre, plus ou moins naturel, plus ou moins précaire, nécessaire à l'adaptation à notre environnement et à la sauvegarde de notre harmonie personnelle.
Au risque d'être hors sujet, mon observation est que nous vivons dans une société où la plupart des gens veulent parler et être écoutés. Les plus extravertis y arrivent généralement assez bien mais au risque d'un grand malentendu avec les introvertis qui peinent à faire entendre leur voix. Pour recevoir, il faut savoir donner. Ecouter, c'est s'intéresser à l'autre et écouter sa réponse. Ce n'est pas faire son marché dans les propos de l'autre pour immédiatement ramener la lumière sur soi. C'est un travers très répandu et l'écrire ne m'en rend pas exempt, simplement conscient.