La mode est aux extravertis, aux gens qui parlent haut et qui parlent fort. La socialisation est prônée à tous les niveaux et les gens plus discrets sont souvent pris comme bouc émissaire. Les entreprises ne jurent plus que par les plateaux ouverts et les réunions d’équipe pour amener productivité et créativité au sein de leur entreprise. Et si tout ceci ne provenait que de l’Histoire ? Et si les entreprises dirigées par des leaders charismatiques ne donnaient pas de meilleurs résultats ? Et si l’ascension du « gars vachement sympa » n’était rien d’autre qu’une construction culturelle à laquelle il faut adhérer pour être accepter ?
Susan Cain, auteure de l’ouvrage « la force des discrets » abordent avec brio cette problématique. Son essai a été un best-seller international et est resté près de deux ans sur la liste des meilleures ventes américaines.
Susan Cain a étudié à Princeton et la Harvard Law School. Lors de négociations juridiques complexes, sa patience et sa discrétion lui a permis, à maintes reprises, de prendre le dessus sur ses confrères trop emportés. Elle a dès lors pris conscience de la force des introvertis.
Dans « la force des discrets », Susan Cain, à travers son enquête, nous propose une grille de lecture d’un point de vue anthropologique, sociologique, psychologique et biologique afin de mieux comprendre les différences et similitudes entre les extravertis et les introvertis pour en retirer le positif. L’auteure rassemble également des conseils aux parents pour les parents et les professeurs qui ont à faire avec des enfants introvertis afin d’éviter de leur faire tomber dans la victimisation et à profiter pleinement de leur sensibilité. Au travers d’exemples, elle nous démontre comment les introvertis tels que Chopin, Gandhi, Gates, Wozniac et bien d’autres a et continue d’illuminer notre monde.