Après la lecture de la 4e de couverture, comment ne pas être intrigué par le postulat de l'écrivain : « Que reste-t-il quand on a tout perdu ? ».
Dans ce roman, plusieurs destins se croisent. Celui d'un poète chilien, qui, avant de partir affronter le dictature de son pays va proposer à une femme écrivain qui vit à New York de garder ses meubles. Celui d'Arthur qui, suite au décès de sa femme, Lotte, va découvrir une partie importante de sa vie qu'elle lui avait caché. Celui d'Isabel, une jeune américaine venue étudier à Oxford, qui va devenir la petite amie du fils d'un antiquaire juif qui n'a de cesse de retrouver des biens confisqués par les nazis. Celui, enfin, d'un père juif, qui, au lendemain de la mort de sa femme, va tout tenter pour se rapprocher de son fils parti vivre en Angleterre depuis plus de 20 ans. Tous, sans le savoir, sont liés à un objet. Un bureau qui aurait appartenu à Federico Garcia Lorca.
L'écriture est fluide. Les personnages sont attachants. Leurs histoires, bouleversantes. Mais... car il y a un mais... on attend des dernières pages du livre une révélation qui n'arrivera pas. Nicole Krauss met tout en œuvre pour nous emmener jusqu'à la fin... qui nous laisse sur la nôtre (notre faim, bien évidemment) !J'avais tout envisagé pour la chute, sauf ce ridicule fléchissement. Dommage !!!
norleia
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le 6 nov. 2011

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