Première brève incursion dans la littérature uruguayenne, ce conte anthropomorphe met en scène la lutte des caïmans dont le fleuve est soudain envahi par les bateaux à vapeur qui ont le tort de faire fuir les poissons, leur source première de nourriture.
Ce conte a pour but d'amuser et de divertir même si on sent en filigrane que l'auteur a voulu pointer du doigt la domination de l'homme sur le règne naturel. le ton néanmoins reste espiègle.
Un conte qui met à l'honneur l'inventivité et la capacité à s'organiser pour se défendre des caïmans, jugés redoutables, tout comme leur capacité à se faire des alliés, même chez leurs ennemis, pour vaincre une menace plus universelle dépassant les clans.