Mathilde, en couple avec Gaspard, apprend que son amour d'adolescence, Guillaume, vient de se suicider. Elle tente de faire face à cette nouvelle avec l'aide de Gaspard, mais elle se rend compte que la relation inachevée avec Guillaume a repris. Elle le voit la nuit, puis le jour. L'amour de Gaspard pourra seul la sortir de cet abîme.
https://littelecture.wordpress.com/2017/11/27/la-nuit-je-mens-de-cathy-galliegue/
Avis d’Elisabeth Alvès :
C’est une déclaration d’Amour, au passé. Comme une braise, qui ne s’est jamais éteinte et que le souffle du présent attise et ravive. Une marque indélébile, dans le cœur et sur le corps de Mathilde, laissée par Guillaume, son Amour de jeunesse.
Comme une brûlure dont la douleur reste toujours présente, lancinante, et ce, malgré les rencontres suivantes. Comme une empreinte sur le sable, que les vagues de la mer ne peuvent détruire…
Et puis, un évènement dramatique survient et tout remonte à la surface…
Mais un beau jour, Mathilde croise le chemin de Gaspard et sa vie change, cet Amour la transforme.
Mais le « fantôme » de Guillaume rôde toujours autour d’elle, hante ses nuits… Le revoir, le ressentir, l’approcher, le toucher… jusqu’à la folie.
Ce livre est foudroyant, cette histoire un tourbillon dans lequel le lecteur s’enfonce et perd pied. Cathy Galliègue nous hypnotise, nous enlace, nous emprisonne, nous surprend, nous fait passer par toutes les émotions : l’amour, la tristesse, l’obsession, la passion… un sauvetage, extirper Mathilde de « ses » griffes, la retenir avec nous, avec lui son mari, ne pas la laisser se perdre, s’oublier…
A saisir et à découvrir.
« Il faut avoir des ailes quand on aime l’abîme. Il ne faut pas se cramponner, comme tu le fais, pendu ! » – Parmi les oiseaux de proie, Nietzsche
Pour le réserver : Bientôt disponible à la médiathèque