J'avais adoré New Wave, qu'Ariel Kenig avait coécrit avec Gaël Morel, et avais donc acheté deux autres bouquins de Kenig, Camping Atlantic et La pause.
La pause, c'est un roman un peu étrange. C'est un jeune de cité ouvrière dont le père bosse, comme tous les parents de la cité, dans l'usine Renault juste à côté. Il est un peu bizarre, un peu étrange, et un jour il décide d'arrêter de traîner avec sa bande et de rester chez lui.
On lit donc ses pensées, sa façon de voir le monde. On découvre son amourette bancale avec une petite amie prête à tous les efforts pour lui. On s'interroge sur sa relation avec son père, depuis que sa mère est morte, ce père qui est fier de son travail d'ouvrir, et fier des cours de français qu'il prend le soir.
La pause m'a interrogé car je n'ai pas foncièrement bien saisi le sens de ce roman, sa portée, son intérêt. Ce fut un peu long à lire, un peu plat.