Une réécriture de conte comme je les aime, voici l'histoire d'un chevalier, Philibert, qui ne supporte pas l’oisiveté des temps de paix, visiblement. Alors, quand s'offre à lui l'opportunité de troquer son morne quotidien pour une chasse au dragon, Philibert enfourche son destrier et part à la grotte du fameux dragon. Un dragon aussi minuscule que mignon. Évidement, il n'y a point d'honneur à occire pareil petite créature, ce qui donne l'idée au chevalier de l'entraîner en vu de leur futur face-à-face. Ainsi, les jours s'enchainent entre entrainements et soins, mais qui feront peu à peu place à des loisirs et des moments de plaisir partagés. Au final, on s'en doute, il n'est donc plus question de faire tâter de l'épée son meilleur ami! Le chevalier avait surtout besoin de retrouver une vie active et passionnante et c'est chose faite avec son ami à écailles.
"L’oisiveté est mère de tous les vices", dit-on. Même de la bêtise. Mais heureusement, notre chevalier est assez intelligent et censé pour ne pas s'en prendre à un dragoneau.
C'est une touchante histoire d'amitié, qui transcende les espèces et met en lumière que même à travers nos différences, nous nous ressemblons tous sur certains points.
Et puis, aussi, qu'à travers nos ressemblances, nait l'amitié, bien plus précieuse et constructive que le conflit et la haine.
Une histoire porteuse d'une belle morale, superbement illustré et vraiment drôle!