La singulière tristesse du gâteau au citron par Nina in the rain
Une fois de plus, je me suis faite avoir par le titre. Franchement, vous, vous arrivez à résister à ce genre de titre ? Je l’ai trouvé délicieux, intrigant à souhait, et le pire c’est que maintenant que j’ai refermé le roman je me rends compte… qu’il décrit tout à fait ce qui se passe à l’intérieur. Son côté bizarroïde est repris dans un texte dont je suis d’accord pour le rapprocher de Wes Anderson (Par contre la quatrième de couv’ pose problème, comme d’habitude. Arrêtez de faire rédiger vos quatrièmes par des pigistes payés au lance-pierre, les mecs…). Il y a quelque chose de doux-amer, très bien représenté par le gâteau citron-chocolat.
Je me suis bien entendu identifiée à l’héroïne, comme d’habitude (Mme Bovary, c’est moi) et j’ai suivi chaque épisode avec angoisse, tristesse, espoir, joie… Complètement rentrée dedans, j’ai passé un moment extrêmement agréable et, si je n’en fais pas un chef d’œuvre, je pense tout de même que c’est le genre de bons romans américains qui font plaisir à lire et dont on n’a vraiment aucune envie qu’ils se terminent. Il faut dire qu’il est court, bien trop court à mon goût (surtout vu son prix, l’Olivier, vous déconnez un poil là les gars) mais, en même temps, s’il avait été plus long il aurait été moins bon, moins d’un autre monde, moi en dehors du temps.
Une très belle lecture que je vous conseille si vous aimez les romans ou les films un peu en apesanteur.