D'un ennui parfois mortel...
Je ne suis pas fan des polars/thrillers, à moins qu’ils soient de genre fantastique, science-fiction ou horreur (c’est assez rare j’en conviens). Si j’ai lu ce livre, c’est uniquement dans le cadre d’un partenariat presse. Le synopsis sur la couverture m’avait paru alléchant, mais c’était avant de lire Le Troisième Pôle (étape nécessaire pour comprendre cette suite). Selon mes propres paroles, j’étais mitigée dans ma critique de ce dernier, et je me rends compte aujourd’hui que j’étais finalement bien plus déçue que mitigée justement. Ce n’est malheureusement pas allé en s’arrangeant avec La Sixième Extinction.
Toutes les références écologiques, qui pullulent à longueur de pages, donnent une dimension bien trop encyclopédique à ce qui est supposé n’être qu’un roman. Si j’avais voulu lire un essai sur le réchauffement climatique, je l’aurais fait. En l’état, c’est franchement barbant, même si je comprends que tout cela ait pour but d’interpeller le lecteur. J’aurais pu accepter sans broncher une ou deux remarques ici et là, à condition que celles-ci servent l’histoire, mais ici on en est loin. Quasiment tous les dialogues contiennent des pavés d’explications scientifiques et des dates, qui n’apportent strictement rien à la lecture du livre. C’est pompeux, comme si l’auteur avait absolument tenu à placer les résultats de ses recherches, au détriment du bon sens. J’avais déjà trouvé que c’était très lourd dans le premier tome, mais ici c’est véritablement devenu insupportable. J’ai eu toutes les peines du monde à terminer ce roman, je n’arrivais pas à lire plus d’une trentaine de pages à chacune de mes tentatives. Quand on sait que je lis habituellement un livre en deux ou trois jours, je vous laisse imaginer le parcours du combattant que j’ai dû affronter cette fois-ci.
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