C’est officiel, j’aime infiniment Maxime Chattam. Je le tenais déjà en haute estime, juste derrière Stephen King, après avoir lu "Le 5ème règne" il y a quelques mois, mais là c’est confirmé. "Que ta volonté soit faite" est un coup de maître ! Je ne regrette pas de m’être précipitée sur cet ouvrage le jour même de sa sortie, car après mes deux dernières lectures discutables, ce fut une véritable bouffée orgasmique.
Le début s’est pourtant avéré très difficile à lire. Ceux qui me connaissent savent à quel point j’ai beaucoup de mal à supporter la violence animale, hors, le premier chapitre en contient un terrible exemple. Cette scène fut extrêmement douloureuse à avaler. Mes mains en tremblaient, mes yeux larmoyaient, c’est dire toute la puissance de cette séquence. Heureusement, aucune autre boule de poil ne fut sacrifiée sur l’autel de l’horreur. En tout cas, pas de façon explicitée au lecteur. Ceci dit, le reste du roman est d’une extrême violence malgré tout, aussi bien sur un plan physique que psychologique.
Le narrateur nous fait suivre la vie, les pensées, et les actes de Jon Petersen, l’incarnation même du Mal. Né dans le sang, il n’a jamais été bien « normal », et son grand-père, qui l’a élevé dès ses premiers jours, en était parfaitement conscient. Le jeune Petersen sema d’abord la terreur chez les fourmis, puis chez divers animaux (des chats, des chiens etc), avant de croiser la route d’un camarade d’école, Tyler. Ce dernier, une petite brute comme il en existe des dizaines dans les établissements scolaires, humilia Jon de la pire des façons et commit le geste de trop. Petersen lui fit alors payer très cher, et ce jour fut le début véritable de sa vie de psychopathe, à laquelle nous lecteurs allons assister impuissants.
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