Un nouveau roman de Maxime Chattam fait toujours couler du sang et de l’encre. Ici avec ce roman noir, il arrive à se démarquer de ces œuvres précédentes tout en gardant une thématique proche.
Ici nous allons suivre la vie de Jon Peterson, charmant habitant d’une petite ville américaine de Carson Mills (bourgade que ne renierait pas Stephen King), de son enfance à sa vie adulte, violent et mauvais avec tout le monde. Un narrateur va nous conter sa vie et nous donner ces certitudes sur ce diable humain, une vie, une histoire et une famille dure sont-elles suffisantes pour trouver des excuses à ce diable humain.
Dans ce roman, Maxime Chattam se joue de nous en prenant un style littéraire différent de son habitude, avec ce roman ni un polar ni thriller, c’est un roman noir qui nous plonge dans la noirceur d’une âme ténébreuse d’une si petite et tranquille ville. Un coup de maître pour Chattam qui arrive à nous prouver qu’il peut nous surprendre (je n’avais pas lu d’informations avant d’attaquer le roman, le fait que ce soit Chattam me suffisait). Une ambiance et des personnages bien trouvés et le tour est joué pour nous entrainer dans son histoire, même si je trouve la fin un peu trop facile mais qui a le mérite d’être différente.