La veillée de Newton par glen
La veillée de Newton de Ken Mac Leod édité chez Bragelonne.
J’ai découvert cet auteur avec son premier livre traduit en français « la Division cassini » (un petit aparté : « la division cassini » est le troisième volume d’une série de 4 romans – The Fall Revolution - . Je ne comprend vraiment pas pourquoi les éditeurs français n’ont pas publié les 3 autres : « The star fraction », « The stone canal », « the sky road »)
La veillée de Newton est un « one shot »
MacLeod est un auteur écossais, proche de Banks et de Stross dont il partage les convictions politiques. Comme eux ces mêmes convictions transparaissent dans ses romans.
A la fin du 21 siècle les IA militaires accèdent à la conscience et développent une technologie posthumaine (on appelle ça une singularité). La guerre qui s’ensuit laisse l’humanité exsangue. Cet affrontement sera appelé le « Ravissement funeste ».
Les survivants ont néanmoins poursuivi la conquête des étoiles grâce à un réseau de portails découvert sur Mars.
L’humanité se divise en plusieurs factions :
Les carlyle : cette famille exploite le réseau des portails et est spécialisé dans la récupération de matériel posthumain (appelé aussi le gang des voleurs)
America Offline : Des bouseux qui terraforment les planètes
Les Chevaliers du Savoir : une bande de Japonais avec quelques chinois, des indiens et tout le reste qui essaient de comprendre la technologie posthumaine sans devenir posthumain.
Les DK : on ne sais pas trop ce que signifie leur sigle, ce sont des communistes,et des colons de l’espace.
Et les Fuyards
Trois siècle après le ravissement funeste, une expédition Carlyle arrive sur une planète inconnue mais étrangement terraformée et , plus surprenant habitée par des descendant des fuyards.
L’arrivée inopportune des Carlyle et leur contact viril avec des artefact postumains provoque le réveil de vieilles machines de guerre. Euridyce va devenir le centre de complots et d’intrigues entre les différentes factions humaines, où la peur des machines se dispute aux rancoeur du passé.
MacLeod a adopté un ton décalé pour écrire se roman clairement orienté action. Les personnages sont hauts en couleur et pas forcément gentils. Leurs caractères déjantés donne un petit côté sympathique à un roman qui contient quelques longueurs et dont la fin m’a paru aller un peu vite.
J’ai malgré tout bien aimé et je ne peu que vous conseiller cet auteur.