Cet épisode, daté de 1950 et deuxième de la série, se déroule donc en pleine occupation. C'est l'occasion pour l'auteur de se lancer dans un portrait du Paris de l'époque. L'intrigue est d'ailleurs tellement ficelée autour de hasards improbables et de coïncidences peu crédibles qu'elle a tout d'un prétexte pour revenir sur le quotidien sous la domination militaire allemande, les patrouilles, les contrôles ou encore le rationnement. Mais même si elle manque de solidité, la trame est efficace, comporte quelques bonnes idées et porte un roman d'un grande noirceur, ponctué de morts violentes et de scènes de torture. Entre ses réparties cinglantes et ses descriptions imagées, San-A y distribue une quantité incroyable de balles et caresse même un chien à coups de clé à molette. Faut ce qui faut.
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