L'actualité sur Lautréamont
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1939 • livre de Gaston Bachelard
Résumé : “Voici alors notre double but : dans les Chants de Maldoror, nous voulons en premier lieu déterminer l’étonnante unité, la foudroyante vigueur de la liaison temporelle. Le mot cherche l’action, dit Maxime Alexandre. Chez Lautréamont, le mot trouve l’action, tout de suite. Certains poètes dévorent ou assimilent l’espace ; on dirait qu’ils ont toujours un univers à digérer. D’autres poètes, beaucoup moins nombreux, dévorent le temps. Lautréamont est un des plus gros mangeurs de temps. C’est là, nous le montrerons, le secret de son insatiable violence. Nous voulons, en second lieu, dégager un complexe particulièrement énergique. Et c’est par cette seconde tâche qu’il nous faut commencer, car c’est précisément le développement de ce complexe qui donne à l’oeuvre, dans l’ensemble, son unité et sa vie, dans le détail, sa rapidité et ses vertiges. Quel est donc ce complexe qui nous paraît dispenser à l’oeuvre de Lautréamont toute son énergie ? C’est le complexe de la vie animale ; c’est l’énergie d’agression. De sorte que l’œuvre de Lautréamont nous apparaît comme une véritable phénoménologie de l’agression. Elle est agression pure, dans le style même où l’on a parlé de poésie pure.”
1939 • livre de Gaston Bachelard
Résumé : “Voici alors notre double but : dans les Chants de Maldoror, nous voulons en premier lieu déterminer l’étonnante unité, la foudroyante vigueur de la liaison temporelle. Le mot cherche l’action, dit Maxime Alexandre. Chez Lautréamont, le mot trouve l’action, tout de suite. Certains poètes dévorent ou assimilent l’espace ; on dirait qu’ils ont toujours un univers à digérer. D’autres poètes, beaucoup moins nombreux, dévorent le temps. Lautréamont est un des plus gros mangeurs de temps. C’est là, nous le montrerons, le secret de son insatiable violence. Nous voulons, en second lieu, dégager un complexe particulièrement énergique. Et c’est par cette seconde tâche qu’il nous faut commencer, car c’est précisément le développement de ce complexe qui donne à l’oeuvre, dans l’ensemble, son unité et sa vie, dans le détail, sa rapidité et ses vertiges. Quel est donc ce complexe qui nous paraît dispenser à l’oeuvre de Lautréamont toute son énergie ? C’est le complexe de la vie animale ; c’est l’énergie d’agression. De sorte que l’œuvre de Lautréamont nous apparaît comme une véritable phénoménologie de l’agression. Elle est agression pure, dans le style même où l’on a parlé de poésie pure.”
1939 • livre de Gaston Bachelard
Résumé : “Voici alors notre double but : dans les Chants de Maldoror, nous voulons en premier lieu déterminer l’étonnante unité, la foudroyante vigueur de la liaison temporelle. Le mot cherche l’action, dit Maxime Alexandre. Chez Lautréamont, le mot trouve l’action, tout de suite. Certains poètes dévorent ou assimilent l’espace ; on dirait qu’ils ont toujours un univers à digérer. D’autres poètes, beaucoup moins nombreux, dévorent le temps. Lautréamont est un des plus gros mangeurs de temps. C’est là, nous le montrerons, le secret de son insatiable violence. Nous voulons, en second lieu, dégager un complexe particulièrement énergique. Et c’est par cette seconde tâche qu’il nous faut commencer, car c’est précisément le développement de ce complexe qui donne à l’oeuvre, dans l’ensemble, son unité et sa vie, dans le détail, sa rapidité et ses vertiges. Quel est donc ce complexe qui nous paraît dispenser à l’oeuvre de Lautréamont toute son énergie ? C’est le complexe de la vie animale ; c’est l’énergie d’agression. De sorte que l’œuvre de Lautréamont nous apparaît comme une véritable phénoménologie de l’agression. Elle est agression pure, dans le style même où l’on a parlé de poésie pure.”
Le 14 juin 2018
1 j'aime
Le 5 juin 2018
1 j'aime
C'est un livre excellent. J'aime bien Bachelard et ses intuitions fulgurantes, mais il a parfois tendance à tourner autour du pot (je lisais L'eau et les rêves récemment). Son analyse de la poésie ducassienne, à l'inverse, est directe, claire, précise...à croire que le sujet s'est adapté à l'objet étudié ! Bref, il me manque encore quelques pages à finir, mais je peux d'ores et déjà te recommander cet ouvrage !
Le 6 juin 2018
Continue sur ta lancée, tu as une amatrice. :) Hmm ça me dit quelque chose cette histoire de requin mais ce n'est pas Lautréamont, il me semble !
Le 19 avr. 2018
Ben... oui, mais c'était un roman surréaliste quoi. Camus a dû grossir le trait.
Le 19 avr. 2018
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Le 19 avr. 2018
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