Un mélange (comme on dit,) des textes un peu hétéroclites louvoyant entre critique littéraire, écrits sur l'art et récits de voyage. La langue de Mandiargues a beau sonner comme si elle était un peu étrangère — rythme capricant, syntaxe en corolle, adjectifs en queue-de-cochon —, elle est tout de même précise, limpide et frôlant quelque chose de vitreux (dans le sens du quartz hyalin). Il y a un bel éloge de Larbaud et Cingria, une ode un peu trop respectueuse à Breton (nous sommes en 1958, c'est le ton de l'époque, le cadavre de Staline n'est pas encore entièrement décomposé), un voyage dans les Pouilles qui donne l'envie de les revisiter...