Bonne idée initiale, bon début... puis ça mouline, ça patine, ça flemmardise, puis ça coince.
C'est un peu du "va-que-je-te-pousse", vite raconté, vite décrit, sans beaucoup d'imagination, et sans détails.
Le pitch pouvait être séduisant : deux cadavres de flics sont découverts à Londres et Marseille avec un tatouage sur la langue en forme de candélabre. Bon... On peut être accroché d'autant que les morts ont été provoquées de façon inhabituelle.
Mais ensuite... bah, rien ou pas grand-chose. Les personnages sont superficiels, tout juste dépeints, l'intrigue devient au fil des pages de plus en plus grossière, les méchants sont peu crédibles et les références historiques sont à la fois niaises, improbables et surréalistes. Bref, je n'y ai pas cru et je suis resté sur ma faim.
Et dire qu'un tel ouvrage a obtenu le Prix du Quai des Orfèvres avec un tirage garanti d'au moins 50 000 exemplaires. Je ne suis pas jaloux, loin de là... Mais je suis resté dubitatif et perplexe sur les conditions d'attribution de ce prix. Pourquoi pas ?
Je sais que l'écriture d'un livre est un exercice plus que difficile. Tant mieux pour l'auteur... Et qu'il ait du succès. Au moins avec ce titre. En espérant que le prochain roman soit plus enlevé...