...et dont vous aurez oublié l'existence d'ici trois paragraphes ?
Probablement un représentant d'une des nombreuses espèces peuplant l'univers de Majipoor où se déroule l'intrigue du Château de Lord Valentin.
Je veux bien que le worldbuilding ça soit sympa et que l'auteur cherche à nous plonger dans son univers mais trop c'est trop surtout quand c'est au détriment du développement des personnages et de la construction de l'intrigue. La quantité d'informations sur l'environnement et sur l'air embaumant de petites fleurs aux cloches pourpres et vertes tachetées de fuschia et dont le parfum entêtant n'est pas sans rappeler un fruit à la coque mauve veloutée et à la chair aussi ferme que juteuse m'a fait frôler la migraine à plusieurs reprises. S'ajoutent à cela des constructions de phrases parfois maladroites ou bancales dont j'ignore si elles sont du fait de l'auteur ou de la traduction mais qui dans tous les cas n'aident pas à se plonger dans cet univers foisonnant.
C'était mon premier Silverberg et je ne cache pas ma déception. Il s'agit peut-être d'une question de goût (un peu comme pour la chair de ce poisson à cinq dents et trois ailerons qui...ok j'arrête) mais j'espère que ce roman n'est pas représentatif du reste de son œuvre car j'ai plusieurs titres de Silverberg dans ma liste de lecture.