Même pour une histoire de zombies, ça manque de souffle...
Un roman honnête, mais qui ne m'a pas pleinement convaincu.
Déjà la thématique, une apocalypse zombie, thème qu'on nous rabâche depuis quelques années déjà et dont on commence à bien avoir fait le tour. Zombie Fallout peine à se distinguer de la masse de ses prédécesseurs, et ils sont nombreux !
Là où L'éducation de Stony Mayhall ou Comment j'ai cuisiné mon père, ma mère et retrouvé l'amour ou même Apocalypse Zombie abordent la question zombie avec des angles nouveaux, et vraiment pertinents, on a ici affaire à un roman qui ne soutient pas la comparaison.
Ce n'est pas mal écrit, on tourne les pages avec plaisir, mais ça manque vraiment d'originalité. Il y a quand même quelques idées intéressantes (la présence de zombies encore capable de réfléchir, de tomber amoureux par exemple), mais qui arrivent trop tard dans le récit ou sont trop peu exploitées pour valoir vraiment le déplacement.
On sent que l'auteur en garde sous le pied pour la suite de son récit, mais aura-t-on l'envie d'aller voir plus loin ? Pas sûr.
Autre point qui m'a gêné aux entournures, le côté macho macho man du narrateur principal. Monsieur est un survivaliste, alors en prévision de la fin du monde, il appris à tirer à ses garçons... mais pas à sa fille, bien sûr et encore moins sa femme !
Quand Monsieur manque s'évanouir après une journée éprouvante (à tout point de vue), il s'empresse de se morigéner sur l'air de "hou là ! Je suis pas une gonzesse !". Idem quand Monsieur serre son fils dans ses bras (faudrait surtout pas qu'on aille s'imaginer qu'il est tendre. hé, c'est pas une fiotte !)
Bref, j'ai quand même eu du mal à passer outre. Pas un mauvais roman, mais largement dispensable.