Dalie Farah reçoit une baffe après un doigt d'honneur. Tournant autour et ressassant, le geste devient le motif de son exploration intime. Celui certes d'une victime qui se tappe contre les murs de l'institution éducative jusqu'à l'épuisement.
Mais plutôt que de rester dans le transfert négatif envers des directeurs et structures qu'elle comprend mais n'épargne pas, elle regarde sa part de masochisme et continue de descendre. Dans la dépression peut être mais surtout dans la noirceur d'une française fille d'immigrés algérien, d'une féministe malgré elle, de cette espoir de la république méritocratique. Dans tous ces étiquetages qui lui vont mal mais qui la travaille.
Sans vouloir ériger une auto-analyse globale elle met à jour son énergie boulimique forgée par les coups et embrasse l'existence comme une grande friction permanente.