Vitala Salonius est un assassin féminin entraîné depuis son plus jeune âge à éliminer une cible de premier choix : l'empereur qui asservit son peuple. On le dit sanguinaire et impitoyable. Mais est-il réellement fidèle au portrait que ses ennemis dressent de lui ? La réalité est souvent plus complexe que l'on croît et chacun va devoir avancer ses pions avec prudence sur le grand plateau de caturanga.
Le jeu de l'assassin est un récit qui suit une trame relativement classique. Ce qui fait le sel de cette histoire, c'est bien cette jeune femme qui doit éliminer l'empereur. Loin d'être un outil monolithique, elle est pétrie de complexité et devient rapidement attachante. Le récit se dévide sans ennui et connaît des rebondissements très intéressants. L'empereur présente également des facettes captivantes et le jeu qui s'établit entre eux fonctionne à merveille.
Si ce récit contient sa dose de romance, il est avant tout un roman d'action et de psychologie. L'écriture est fluide et se lit avec aisance. La conclusion est plaisante. J'ai vu que deux autres romans d'Amy Raby se situent dans cet univers et vais m'empresser de me les procurer tant la lecture de sa plume est captivante.