Critique garantie sans aucun spoilers
Le K c'est un livre qui me rappelle des souvenirs. C'est un livre dont la critique ne pourra pas se séparer de moments nostalgiques chiants pour le lecteur mais tellement agréables pour le chroniqueur qui a enfin l'impression que sa vie personnelle a de l'importance. D'ailleurs je vais commencer ma critique de cette manière.
Souvenirs d'un cas
Je me souviens de ma jeunesse, je ne sais plus si c'était y'a 15 ou 300 ans. Mais malgré l'alcool et la violence parentale je me souviens parfaitement de certains détails. Mon père, lors d'une de nos rencontres bi-annuelles, m'avait acheté un sweat-shirt noir avec un joli K rouge calligraphié et imprimé sur le devant. Je ne vous apprendrais certainement pas ce que représente le père pour un jeune enfant influençable, c'était mon modèle et ce cadeau était un don de Dieu, une preuve que mon père m'aime et me respecte.
Le sourire au lèvre je vis mon père se tourner vers moi et, d'une voix grave et sérieuse, me dire "Comme ça tu te souviendra toute ta vie que pour moi tu as toujours été un gros cas ingérable", avant de rajouter "Tu viens manger, j'ai préparé un en-cas ?"
J'étais aux anges.
Souvenirs d'inca
Promis je vous révélerais mes origines incas quand je ferais la critique de 2012 mais pour le moment ce titre de chapitre n'est que là pour vous donner envie de continuer à lire. Je sais que c'est pénible à suivre et vous vous demandez certainement où je veux en venir avec ces histoires de cadeau généreusement offert par mon père.
Il faut savoir que mes relations patriarcales n'étaient pas heureuses et ont mis beaucoup de temps à devenir ce qu'elles sont aujourd'hui. Quand j'avait 7 ans mon père m'a fait regarder Le Silence des Agneaux. Pendant qu'Hannibal discutait paisiblement mon père et ma mère faisaient trembler les murs. Mon père évoquait le plus vieux métier du monde avec une très forte rage tandis que ma mère l'associait à des pratiques sexuelles que la majorité des gens associent, à tord, à la communauté gay.
Quand le repas d'Hannibal a commencé mes parents avaient finis de se disputer, ma mère est partie et j'ai partagé le repas d'Hannibal avec mon père. Ne voulant pas me trouver en reste (Restaure les PV en combat) j'ai cuisiné ma grande soeur.
Souvenirs d'un en-cas
Je m'excuse de raconter ainsi ma vie, cependant je ne vous cache pas que la symbolique de la lettre K a énormément changé depuis que j'ai ces souvenirs ancrés en moi. Je jugeais donc nécessaire de vous parler de tout cela avant de commencer réellement la critique du bouquin. Maintenant que vous avez toutes les clés en main je peux me lancer.
...
Le bouquin est très bien.
Ouais.