«Le narrateur du Mal de Montano d’Enrique Vila-Matas souffre d’une sorte de «maladie littéraire» : il ne fait l’expérience du monde qu’à travers les livres écrits par les grands noms de l’histoire littéraire qu’il a lus. Il est condamné à se comprendre lui-même et tout ce qui l’entoure à travers la vie et l’œuvre des auteurs qui l’obsèdent. Il écrit Le Mal de Montano dans l’espoir de trouver un remède – de quitter la littérature grâce à la littérature.» (Lars Iyer, «Nu dans ton bain face à l’abîme» –Éd. Allia)
Je me souviens avoir découvert l’œuvre d’Enrique Vila-Matas avec «Le Mal de Montano» (comme la plupart d’entre nous, je préfère me souvenir de mes premières fois que de mes fins).
Je me souviens de cette lecture comme d’une addiction, de mon éblouissement en découvrant ce labyrinthe littéraire, l’érudition et l’inventivité virevoltante d’Enrique Vila-Matas, d’une sensation de bonheur vertigineux à plonger dans ce livre inclassable, à cheval entre fiction et essai, à la fois récit de voyage, journal intime, essai et réflexion sur la mort de la littérature.
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