D'une beauté et d'une intensité rares

Ce livre raconte l'histoire d'une guerre qui n'aura pas lieu. L'histoire de deux jeunes artistes qui ont décidé coûte que coûte de suivre la voie de l'amour et de la paix.
Seï s'exprime avec ses calligraphies. D'une beauté et d'une pureté incomparables, elles touchent l’âme des gens qui les contemple. Shigeru s'exprime en faisant des origamis. Il a les mains si agiles qu'on dirait que ses créations sont vivantes.

J'aime le Japon et ses traditions, je ne pouvais donc pas rater cette oeuvre ! Heureusement d'ailleurs car elle est sublime.
L'écriture d'Audrey Alwett est fluide et poétique. Elle ne raconte pas l'histoire, elle nous y plonge avec délice. On est sous le charme de tant de finesse.

« Il lança sa calligraphie dans les airs. L'oiseau tournoya un instant dans le ciel et séduisit une petite brise qui l'emmena jusqu'au palais.»

Et que dire des dessins ? Ils sont également sublimes. Les traits sont d'une grande finesse. La lumière est utilisée à merveille. Et enfin, les angles de vue sont choisis avec art. On ressent la douceur, l'espièglerie, l'espoir, la malveillance... Du grand art.

Le Mot qui arrêta la guerre est une oeuvre d'une beauté et d'une intensité rares. Il vous faut absolument ce livre !

Note : 9,5/10