C’est en plein cœur du Japon, dans une contrée du nom d’Atôra que vit Matabei. Il a trouvé refuge dans une petite auberge perdue au milieu des montagnes après avoir causé la mort d’une jeune fille dans un accident de voiture.
Plusieurs personnages atypiques l’aideront à surmonter cette épreuve, parmi eux ,le vieux jardinier de la pension qui va l’initier à l’art de la peinture sur éventail et lui inculquer les techniques de jardinage pour entretenir le petit Eden végétal de cet hospice de fortune.
Ce jardin, petit havre de paix, est le résultat d’une parfaite harmonie entre l’homme et la nature et sera une consolation pour l’apprenti-peintre.
Ce roman parle de transmission, d’héritage et de souffrance. Mais aussi de sagesse. C’est une célébration de la beauté rude des terres du Japon et une dénonciation des derniers supplices qu’elles ont endurées.
L’écriture, belle et mélancolique se lit comme un poème et pousse nos sens à se réveiller. Cependant ce côté presque trop « littéraire » rend le livre un peu trop hermétique aux émotions. Il n’en demeure pas moins un roman réussi, à découvrir.