viens de finir : 7/10
Novembre 1945 : Nahum Marquez est condamné à mort pour avoir assassiné la femme d’un dignitaire du régime franquiste. Novembre 1975 : Lucia rentre à Barcelone après un long exil, en compagnie des cendres de son père et des fantômes qui l’ont fait fuir à Vienne. Le généralissime agonise et avec lui une Espagne décrépie et violente incarnée par le commissaire Ulysse, prêt à livrer la dernière bataille. Ils se sont affrontés dans une autre vie et chacun veut se délester au profit de son meilleur ennemi du fardeau du poids des morts. Le premier roman de l'auteur de "La Tristesse du Samouraï".
Ici comme dans la tristesse du samurai on a une double trame en deux temps qui peu à peu convergent vers une fin peu attendue. La nature impitoyable des «méchants dominants» de la dictature de Franco est contrebalancé par la lâcheté de certains dominés, et au centre il y a Lucia, une pauvre fille qui vécu à un mauvais moment et au mauvais endroit . Victor del Arbol a du style, sait gérer le temps et n'ennui pas. Cependant ce premier roman est loin d'avoir la force de certains des suivants peut-être que l'histoire est moins intéressante . Mais pour des premières gammes c'est fort quand même.