Avec le serment du Skande, Pierre Pevel ouvre le second tome de sa trilogie des Sept cités.
Suite directe du précédent opus, l'ouvrage débute par une nouvelle sise dans les ruelles sombres entre ces deux cités voisines que sont Samarande et Béjofa.Très agréablement tournée, elle propose sur quelques trente pages un drame qui immerge le lecteur dans une ambiance de truanderie où la mort n'est jamais bien loin.
Après cette mise en bouche savoureuse qui a déjà mis en scène nos quatre voleurs favoris, l'histoire principale reprend ses droits et l'on suit Iryän, Narubio et Myrdil dans leurs efforts conjugués pour faire libérer Svern qui croupit dans les geôles fangeuses de la prévôté.
L'ambiance suscitée par la plume alerte du sieur Pevel est toujours un ravissement. Les protagonistes étant déjà largement installés depuis le premier tome, l'intrigue se noue sans tarder et les rebondissements, souvent tragiques, sont légions. C'est donc avec une joie non feinte que l'on parvient au terme de ce court ouvrage d'à peine 150 pages qui se termine par une situation ô combien haletante, invitation non déguisée à se saisir sans attendre du troisième opus.