Je viens de terminer « QUANTEX : Le songe des immortels » de Ludovic Albar (Editions Mnémos).


Du bon « Space Opéra » ! Voilà à première vue le genre de ce roman. Pas du « Space Op ’ » à la Star Wars, mais plus ambitieux, comme « Dune » de Herbert .
Les personnages sont fouillés et complexes, le monde et sa géopolitique sont calqués sur les notre (donc pas manichéens). Et le terrain de jeu est notre système solaire (Et quand on n’a pas de propulsion hyperluminique, c’est grand !)

« La démocratie, c’est la tyrannie de la minorité drapée dans le manteau de la majorité » (Franck HERBERT, Dune)

Depuis 900 ans, le MRVO (Mouvement Révolutionnaire des Villes d’Ombre) lutte contre la Dictature Eugéniste Terrienne (des vilains qui manipulent leur gènes et qui sont quasiment immortels). Ils sont aidés par la Flibuste, partisans de la « libre entreprise », qui eux veulent déstabiliser le monopole du transport galactique détenu par la Ligue des Armateurs Solaires. Ces derniers bénéficient de prix très bas sur le Marsénium (carburant pour les vaisseaux) grâce aux accords passé avec la Fédération des Etat Martiens (quasiment le seul producteur). La république libre de Titan aide les Royaume Lunaires à supporter le blocus imposé par la Terre qui les soupçonne d’abriter des responsables du MRVO. Et des collusions comme ça il y en a plein (Entre les 18 mouvements ou états et au sein même de chaque organisation). 
Mais ce système Géopolitique est au bord de la rupture, surtout que le Quantex, ce réseau quantique d’informations qui relie tous les mondes entre eux, commence à connaître des défaillances.

« Le coup d’Etat ! Voilà le seul moyen véritablement démocratique d’accéder au pouvoir, puisqu’on est certain de faire l’unanimité autour de soi… Pourvu qu’on y mette les moyens militaires nécessaires. »

Le gouvernement Martien envoie sur terre leur meilleur agent infiltrateur afin de décapiter le MRVO, en accord avec la dictature Eugéniste. Et c’est cet agent « Lewis Khandra » que nous allons suivre dans sa difficile infiltration.

Un livre passionnant, et dur à lire car l’auteur nous fait suivre le déroulement de la crise au travers une dizaine de personnages principaux. Le rythme est lent, mais il s’agit du premier tome d’une trilogie, donc l’auteur pose le décor et les personnages, mais les scènes ou le héros apparaît sont plutôt dynamiques.

A lire, mais plus pour des habitués du genre sf ou pour des passionnés d’intrigues politiques bien « torchées ».
glen
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le 25 janv. 2015

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