On ne présente plus Christophe Arleston, devenu célébrissime depuis sa série des Lanfeust et Trolls de Troy. Le voici passé du côté du roman avec ce Souper des Maléfices, un récit de fantasy humoristique fort réussi.
L'intrigue se déroule dans la grande cité de Slarance, qui se retrouve affectée par une épidémie de décès dû à la mauvaise qualité du grain servant à faire le pain et à brasser la bière. Les services secret de la ville, décimés, se limitent à la seule Zéphyrelle, une jeune femme débrouillarde, mais novice dans le métier, qui se voit confier l'enquête (faute de personnel chevronné disponible).
Très enthousiaste, la jeune femme va compenser son inexpérience par son sens du déguisement et de l'initiative, mais aussi grâce aux leçons reçues de son formateur, un vieil ami de son père (qui est un des grands héros de la cité. Son père, pas l'ami).
Partant de là, l'intrigue va se développer en deux branches, l'une, la principale, s'attachant à suivre Zéphyrelle dans son enquête, et l'autre suivant les péripéties d'un jeune et talentueux cuisinier qui ne tarde pas à devenir le premier suspect de l'enquêtrice.
Le récit est très plaisant, très prenant, et bourré d'humour. Les différents protagonistes ont tous un petit quelque chose d'attachant, et les dialogues, mitonnés aux petits oignons ajoutent à leur saveur.
Je ne vais bien sûr pas m'étendre sur l'histoire de ce Souper des maléfices, et vais vous laisser mijoter dans votre jus. Sachez juste que j'en recommande bien volontiers la lecture sans modération.