Je vais faire court comme a fait court Éric-Emmanuel Schmitt avec ce roman à mi-chemin entre la fiction spirituelle à la Amélie Nothomb et le livre de développement personnel à la Laurent Gounelle. La lecture n'est bien sûr pas désagréable, l'écrivain sait écrire avec simplicité et parfois poésie mais son histoire est à mes yeux simpliste et enfonce des portes ouvertes. Ce ne serait pas si grave si le scénario possédait une relative consistance. Mais comment, en l'espace de si peu de lignes, peut-on parvenir à s'attacher à Jun, jeune garçon vivant dans la rue qui, grâce à une rencontre (non) fortuite, va devenir un jeune sumotori prometteur et, par la même occasion, un être humain heureux ? Mystère.