Beaucoup de bruit pour rien

Attention, si vous avez la mauvaise idée de lire ce torchon, mon commentaire est criblé de spoilers palpitants.

Premièrement, l' "héroïne" est exaspérante. Nunuche,cucul la praline, dénuée de neurones et d'amour-propre, super-cliché et parfaitement inutile. La fifille chérie à son papa, qui aime les fleurs et qui croit en l'Amuuuur malgré un ex-mari qui a viré sa cuti et un amant lâche et mythomane.

Deuxièmement, des personnages figés et pas super crédibles. La pré ado qui apparaît TOUJOURS les mains dans le pot de Nutella jour et nuit, mais qui rechigne à manger des plats en sauce POUR GARDER LA LIGNE (parce qu'elle l'a, la ligne, en plus). L'ado qui apparaît SYSTEMATIQUEMENT entrain de mijoter un bœuf bourguignon/une blanquette/un pot au feu, qui paye sa sœur pour qu'elle soit gentille avec leur mère (???) (il s'agit là encore d'une scène à laquelle on a droit au moins 250 fois, si jamais on avait pas encore imprimé). La mémère envahissante et commère, la grand-mère qui

(quelle émotion, vraiment), la sœur qui ne l'est en fait pas complètement (DRAME ! Elle a été

!)

Troisièmement, la manie ultra-exaspérante de l'auteure d'user et d'abuser des apartés entre tirets - ce qui à petite dose peut être sympa mais, quand ça vient couper les phrases toutes les 3 lignes, rend le roman quelque peu - beaucoup - lourdingue et indigeste - aura certainement raison de votre tolérance littéraire.

Ah, et si vous n'étiez pas encore convaincus de la nullité profonde de ce "roman" et du fait que l'auteure se fiche bien de notre trogne avec ce torche-c*bip*, elle a écrit ça tellement sérieusement que vers la fin, Christiane, la mémère, parle popotte avec Basile... Basile ? Non, ce personnage n'existe pas, Madame l'auteure a sûrement voulu dire Bastien, l'ado-cuisto-de-génie.
No comment.