Ça aurait pu être un beau roman, qui raconte la balance perpétuelle entre vie et mort.
Quand dans la vie de Juliette, il arrive un évènement joyeux (vie), la vie de Paris se prend un sacré coup dans la figure (attentat, incendie). Au contraire, quand dans la vie de Juliette, on est au plus bas (deuil), la France entière est en liesse (football...). Tout ceci à la minute près, quel timing !
Une fois, je veux bien, la seconde, ça commence à faire lourd, mais la troisième, ça devient carrément capilotracté et je décroche. J'en perds toute empathie pour le personnage de Juliette, qui de toute façon parvient à patauger dans la guimauve malgré le thème somme toute grave qu'elle évoque.
Parce que pour avoir connu le triste sort d'accouchée esseulée, je peux vous dire que toute la bienveillance dont se parent instantanément toutes les personnes que Juliette croise de près ou de loin après le Drame, et bien, c'est bien joli mais ce n'est que dans les romans.
Bref j'ai mis 4/10 parce que quelques passages m'ont quand même tiré un sourire (écriture légère et un brin d'humour sympa), mais au final, je n'ai pas aimé ce roman.