Aïe aïe aïe Ouille
Je m'attendais, comme pour toute séquelle/préquelle qui se respecte à ...Pas grand chose. Heureusement. Bon, ça élargit l'univers du roman d'origine, ok. Je me suis agacée au fur et à mesure sur les...
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le 6 janv. 2019
Je m'attendais, comme pour toute séquelle/préquelle qui se respecte à ...Pas grand chose. Heureusement.
Bon, ça élargit l'univers du roman d'origine, ok.
Je me suis agacée au fur et à mesure sur les coquilles et fautes d'orthographes relativement présentes. Pour un bouquin vendu neuf dans les 20 balles à sa sortie, tu peux espérer mieux. Certes, je l'ai acheté d'occaz à super pas cher, jamais j'aurais mis 20 balles là dedans.
Mais ça c'est rien.
Plus gênant: ce qui à fait, à mon sens, un des charmes du livre de la mère Mitchell, c'est le rigide carcan social dans lequel se débattent les personnages. Alors le ton des dialogues, pire les lettres de Melly Wilkes en folle du cul, ça ne me plaît pas. Du tout. Du tout.
Mais là encore, c'est pas le drame ultime.
Le drame ultime, c'est que la personne qui a écrit ce bouquin et moi, on a pas lu le même livre de Margaret Mitchell. Je veux dire, j'ai adoré Melly Wilkes pour son côté sainte qui n'est pas capable de voir le mal chez les autres, et de ce fait, les rends ...moins pires...J'ai adoré Scarlett une femme qui se prends un rateau à chaque pas dans sa vie et se remets illico à courir pour se reprendre un gros rateau bien boueux et contondant ,pleine face, deux pas plus loin. Je veux dire, Scarlett, c'est juste une femme incroyablement malheureuse qui se blinde comme elle peut, et qui de fait, s'enferme de ce schéma destructeur. J'ai adoré qu'elle et Ashley finissent par s'apercevoir que non, ils ne s'aiment pas et que ça n'a jamais vraiment été de l'amour qu'ils avaient l'un pour l'autre. Et que le scandale public éclate des gens, au final, foncièrement innocents.
Alors dans ce livre, que Melly n'ait plus ce remarquable aveuglement, ça m'emmerde. Qu'il soit sous entendu que Rhett prenne Scarlett dans ses bras avant l'incendie d'Atlanta.
Que Rhett devienne un foutu neuneu débile d'amour, ça, ça me gave. Rhett, s'il doit donner envie, c'est parce que justement, c'est pas un neuneu sentimental, bordel!
Donc bref, c'est très très loin du style originel, alors qu'on a l'impression que l'auteur à essayer de s'y conformer tout en modernisant. Et là, c'est quand même un peu raté.
Les points intéressants; bon effectivement, l'oeuvre originale est quand même à lire avec les pincettes du décalage d'époque: en clair, de nos jours, Autant en emporte le vent est simplement très raciste.
Dans ce livre, évidemment, c'est bien moins pire. J'ai pas l'impression, cependant, qu'on sorte tellement des clichés, puisque Rhett à pleins de super poteaux noirs, genre ses meilleurs potes.
Ce parti pris louable, pour s'éloigner de l'oeuvre originale, reste quand même assez maladroit. Même s'il est l'objet d'une des moins mauvaises idées du roman.
Voilà, ce peut être un plaisir coupable.
Mais clairement, je préfère me relire 3 fois de suite les 3 tomes d'Autant en emporte le vent que ça.
Créée
le 6 janv. 2019
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