Quand j'ai acheté ce livre en poche cet été, c'est la photo et le résumé en 4° de couverture qui m'ont séduits.
Un patient d'un hôpital psychiatrique d'Oslo retrouvé mort dans des conditions particulièrement étranges, avec le nombre 488 gravé sur le front, ça sentait bon le polar à la mode nordique, façon Camilla Lackberg, par exemple.
C'est vrai qu'on part dans cette direction au début du roman, avec une enquêtrice pas mal cabossée par la vie et qui vient de se faire larguer par son mari, pour une raison que je vous laisserai découvrir.
Mais l'enquête, assez bien menée au début, nous amène rapidement en région Parisienne où Sarah (notre enquêtrice) va devoir faire équipe avec un journaliste d'investigation Français - Christopher - dont certains membres de la famille de ce dernier sont impliqués dans l'enquête (je reste vague pour éviter les spoils). Il va rapidement devenir le personnage central de l'intrigue.
A ce moment-là on change de registre en on tombe dans une histoire d'espionnage à rebondissements incessants. Pour utiliser des références cinématographiques, on est entre les Jason Bourne, les Die Hard (pour le côté indestructible des deux protagonistes) et un soupçon d'expérience interdite...
Ce thriller, que j'ai quand même apprécié, me fait penser à un buffet de nourritures. Il y a beaucoup d'éléments à savourer, à la fin on est content car on a passé un bon moment, mais on a frôlé l'indigestion.
Vous aimez l'action, vous en aurez, des scènes de combat, de poursuites avec des tueurs aguerris
Vous aimez la romance, vous en aurez à la fin, même si c'est cousu de fil blanc
Vous aimez l'espionnage, la CIA est bien présente dans sa période guerre froide...
Vous aimez le suspense, la deuxième moitié du roman est une course contre la montre
Vous aimez les références historiques, vous en aurez avec la guerre froide
Vous aimez voyager, le livre vous fera découvrir lîle de l'ascension et vous trimbalera de la Scandinavie à Nice en passant par le Minnesota et la région parisienne
Vous aimez les sagas familiales, la famille de Christopher vous apportera son compte de drames, avec la vie d'un enfant en enjeu majeur, jusqu'au chapitre final...
Vous aimez tout ce qui relève de la métaphysique à connotation religieuse, vous serez servis sur les 200 dernières pages...
Bref, ça lit assez rapidement, c'est prenant, on passe un bon moment mais il en ressort quand même une impression de déjà vu ou déjà lu.
En tout cas, je retiens un aspect positif, je vais me procurer l'astrophysique pour les nuls afin de tenter de comprendre ce qu'est la matière noire ;-)