Agréable bien qu'il ne révolutionne pas le genre
"Le dernier rendez-vous" est un roman doux, paisible. Ici, pas de rythme à 100 à l'heure, pas de mondialisation, pas de société de consommation... Catherine Briat se rapproche des valeurs sûres et des choses simples: l'amour et la découverte de l'autre.
Pierre est à la fleur de l'âge, celui où on n'est plus tout à fait jeune mais pas encore vieux pour autant, l'âge où les premiers pépins de santé arrivent, où les désillusions ont été nombreuses et où seule compte la liberté. Lors d'un voyage à Florence, il fait la connaissance tout à fait par hasard, lors d'une vraie rencontre de cinéma, de Marie, une femme plus jeune que lui, belle et simple. Là débute l'histoire. Un homme, une femme, chabadabada chabadabada...
En suivant ces deux personnages, nous passons par tous les stades d'une relation: la rencontre, les plaisirs de la découverte, les petites attentions... mais très vite, ces deux adultes qui ont vécu avant de se connaître l'un l'autre voient ressurgir leurs démons et l'état de grâce ne dure guère.
"Le dernier rendez-vous" est à l'image de la vie. Fait de hauts et de bas, de bons souvenirs et de passages amères. La lassitude s'installe, l'un ne voit pas la relation comme l'autre et l'histoire repart à l'envers.
Une relation amoureuse peut-elle se vivre sereinement? D'autant plus quand elle semble être la dernière? Compte-t-elle plus qu'une autre? Voilà ce sur quoi l'auteur nous interroge avec son roman. Des réponses bien difficiles à amener tant il y a de schémas de vie différents. Reste une très jolie lecture qui laisse une impression de plénitude une fois la dernière page tournée.