Depuis le début de mes études en littérature, j’entends parler de cet essai considéré comme incontournable. J’ai attendu la fin et mon diplôme, mais je l’ai lu. Enfin.
Et j’ai été déçu. Très déçu.
Danièle Sallenave écrit très bien, vraiment. La lire est un plaisir, mais ses idées sont un peu trop arrêtées. Ne mentons pas, je suis d’accord avec elle sur l’importance de la lecture et de la littérature dans notre société ; mais lorsqu’elle présente la photo d’une famille de paysans (où on se perd entre la mère, la fille, la grand-mère, etc.) et qu’elle les fait passer pour des arriérées parce qu’ils ne lisent pas… c’est dérangeant. Peut-être n’était-ce pas sa volonté de base (je l’espère), mais c’est l’impression que m’a donnée cette lecture. Et cet exemple n’est pas le seul.
Après, en bon littéraire que je suis, j’y ai trouvé quelques citations magnifiques et tellement vraies, comme celle qui a donné un titre à cette critique d’ailleurs (p. 176). Mais voilà, le ton général de l’ouvrage m’a déplu… Simplement.