Pour un premier roman, Le faire ou mourir est loin d’être sans style. En plus d’être parfois d’une grande poésie, Claire-Lise Marguier-Boulvard nous livre le récit de Damien, appelé Dam, à la première personne et via une plume familière et intime qui nous plonge dans son esprit et nous déroule ses émotions comme si nous avions ouvert l’esprit du jeune homme ou son journal intime. Si le récit en devient parfois complexe pour des lecteurs non confirmés, puisqu’il ne découpe pas les dialogues et est très condensé, le texte en devient aussi plus puissant, plus percutant. L’auteur nous oblige à nous confronter aux émotions de ce jeune homme mal dans sa peau, prêt à imploser. On ne peut pas s’en détourner et la familiarité du style nous pousse à nous confronter aussi à l’ado qui est en nous. Si, de mon statut d’adulte, la [...]
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