Ce roman comprend 3 volumes très courts intitulés » la maison : le garçon aux yeux gris » « L’homme au bout du rouleau » et pour finir, « La femme triste" dont le véritable élément récurent est une maison où le lecteur sera invité à y pénétrer à 3 reprises.
Nous sommes en pleine occupation allemande. Dès les premières lignes du roman, le lecteur est plongé dans une atmosphère pesante où se mélangent angoisse et terreur. Il fait la connaissance d’une mère, Florence, une bourgeoise parisienne et de ses deux enfants Sylvie et Philippe. Ils tentent de fuir Paris mis à feu et à sang sous les bombardements. Le jeune garçon, Philippe échappe in extrémis à la mort sauvé par un jeune ado de 16 ans. Tous le quatre finissent par échouer dans une maison à la campagne. Mais qui est ce mystérieux inconnu (du lecteur), jusque là tout semble normal, mais inconnu pour les trois membres qui forment cette petite famille ? Qui est t-il ? et que cherche t-il réellement ? Voici les questions immédiates qui nous tarabustent l’esprit.
Cette intrigue est agréable à lire et se lit d’une traite. L’écriture y est limpide. Le début de l’histoire semble prometteur. Le suspens est très présent. Cependant, il disparaît peu à peu. A partir du moment où la maison nous ouvre ses portes, elle nous ouvre, par la même occasion, une parenthèse dans le tumulte de la guerre. La guerre ne devient alors seulement qu’une toile de fond. Les personnages sont attachants mais manquent d’étoffe. Ils ne présentent donc pas grand intérêt. Dommage, voici une lecture qui ne laissera pas un souvenir impérissable