Après avoir lu et adoré la Bibliothèque des cœurs cabossés, il fallait que je lise celui-là !
Anita a 38 ans et une fille de 19 ans qui vient de quitter le nid pour aller à la fac. Elle se rend compte alors que sa vie est bien triste et qu’elle n’a remplit aucun des objectifs qu’elle s’était fixée à 20 ans. Elle décide alors de commencer par le premier, apprendre à faire de la moto ! Un exercice plus compliquée qu’il n’y paraît puisqu’elle n’a pas non plus le permis voiture, que ses connaissances du code sont fort limitée (priorité à droite, ah bon ?) et qu’elle n’a pas un sens de l’équilibre très développé. En revanche, son moniteur, Lukas, est fort charmant et ça lui permet de s’évader du quotidien.
En plus de ses heures de travail comme caissière dans un super marché, elle passe son temps avec Pia, une femme qui n’a pas la langue dans sa poche et Nesrin, une jeune femme de l’âge de sa fille qui se cherche professionnellement. Elle décide aussi de participer à la fête de la Ville plus pour occupé ses soirées que par réelle conviction.
Finalement, la voilà plutôt bien occupée, et pas facile de vivre loin de sa fille, d’apprendre à connaître une mère déjà sénile et de tomber amoureuse d’un beau jeune homme 10 ans plus jeune !
Ce roman est à classer les feel good. L’histoire n’est pas hyper originale (je la trouve un peu plus banale que dans la Bibliothèque des cœurs cabossés), mais elle est très agréable à lire. Syndrome du nid vide ou crise de la quarantaine, l’héroïne se révèle à elle-même en tant que femme après avoir été si longtemps une mère (elle a eu sa fille à 19 ans). J’ai regretté qu’on ne la voit pas plus mettre en place les animations de la fête de la ville, ni qu’on ne profite pas plus de l’ambiance crée à l’occasion. La majorité du roman est centrée sur son attirance et relation avec Lukas, aussi certains autres points ont peut-être été un peu évincés.
En revanche, les relations mère-enfant (puisqu’on voit aussi la relation de Pia avec ses trois garçons) sont bien explorées. On a donc un roman plus axé sur les sentiments que les actions, mais ça reste bien agréable à lire. L’humour est toujours présent et on peut vraiment déconnecté de la réalité, et pourquoi pas se poser nous-même la question de ce qu’on souhaite vraiment dans la vie que se soit au travail ou durant nos temps libre !
Et j’aime l’idée d’avoir garder une couverture en accord avec le premier roman de Katarina Bivald !
Si vous avez aimé le 1er, celui-ci devrait vous plaire, sinon, ça sera l’occasion de découvrir cette auteure suédoise !
Vous l’avez déjà lu ? qu’en avez-vous pensé ? et par rapport au premier ?