C’est à l’occasion de l’exposition sur François Ie à la BNF que j’ai découvert ce livre. L’auteur parvient parfaitement à restituer le contexte historique et technique, intellectuel et religieux de la France du 16e siècle. On lit avec plaisir la vie de Garamond, de son maître, Augureau, de leurs familles et de tous les éditeurs-libraires parisiens, mais rien de romanesque puisque le projet de l’auteur consiste avant tout en une apologie d’Augureau, martyr de la libre pensée et de la Réforme. Ce livre rappelle combien l’Humanisme de la Renaissance doit au développement de l’imprimerie et réciproquement.