Par Joseph Bodson
Comme sur la couverture, cela pétille d’humour, léger, léger, sans trop appuyer…Une jeune femme pétrie d’admiration pour son chéri, dont elle admire toutes les sottises (sa machine à café, au bureau,...
Par
le 18 juin 2015
Le noctambule suivi de Bandeau noir, un petit livre soigné , propose deux récits, que l’on verrait bien aussi adaptés au théâtre, tant les décors ont cette frappe scénographique. La première nouvelle nous mène dans un cimetière d’étoiles ou de tombes. Le narrateur s’y débat comme un poisson dans l’eau. Sa solitude trouve là un véritable dérivatif à de mornes moments. Ici, au milieu des tombes, il se sent vivre, revivre.
L’autre texte explore lui aussi un milieu marginal, pour tout dire interlope. Un comédien d’ImageX se retourne vers un son passé, sans doute guère glorieux de comédien X, mais quelle métamorphose s’annoncerait-elle ? Change-t-on de peau ? De corps ? Le passé serait-il un tag éprouvant, dont on ne peut se délester. À l’occasion d’une embauche, nouveau point de départ, l’antihéros se répand en réflexions amères…quoique l’espoir pointe aussi une nouvelle voie…Sait-on jamais ?
Les deux nouvelles, en dépit de leur brièveté, consignent, une fois de plus, les mêmes préoccupations existentielles d’un auteur happé, entre beauté et noirceur, par les prestiges de la solitude et de la communauté espérée comme un baume.
Philippe Leuckx
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Créée
le 18 juin 2015
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