J’attendais de lire, comme le promettait le titre, Le pouvoir au féminin, une biographie inspirante. Je suis restée sur ma faim, c’est une déception.
Son père, Charles VI, n’ayant pas d’enfant mâle, avait pris soin d’assurer sa succession en la personne de sa fille aînée, Marie-Thérèse. Mais à sa mort, l’arrivée au pouvoir d’une jeune princesse de 23 ans aiguise les appétits de Frédéric II, roi de Prusse qui envahit la Silésie en 1740. Il est soutenu par la Bavière, la France et l’Espagne. Lorsque la guerre se termine en 1748, par le traité d’Aix-la-Chapelle, Marie-Thérèse a perdu la Silésie, mais surprise, son mari a été élu empereur. Si Marie-Thérèse porte le titre d’impératrice, c’est en tant qu’épouse et non qu’en tant que souveraine, une femme ne pouvait être élue impératrice (ou empereur). Elle était « roi » de Hongrie et reine de Bohème, archiduchesse d’Autriche.
Après la mort de son époux, Marie-Thérère a partagé le pouvoir avec son fils, le peu sympathique Joseph II, qui méprisait son père, craignait sa mère et admirait le cynique Frédéric II.
Mais qu’en est-il des autres ?
Elizabeth Badinter se concentre surtout sur les guerres et je n’ai pas compris pourquoi ses sujets l’appelaient Marie-Thérèse la Grande.