Sans grande surprise, le second tome est à la hauteur de son aîné. Le style de Zévaco est savoureux, et cet alter ego du grand Dumas offre une fois de plus au lecteur le spectacle d'aventures dans la grande tradition du roman de cape et d'épée qui réjouissent les amoureux d'histoire et de littérature.
Le valeureux et amoureux chevalier d'Assas, qui a le grand malheur de ne pas s'être épris de la bonne personne, prend ici de l'ampleur, au détriment de la marquise de Pompadour, la grande absente de ce volet, un comble quand on sait que le récit se construit sur la biographie des jeunes années de la favorite de Louis XV.
La seule chose que je regrette est une narration parfois quelque peu répétitive ; à l'inverse, je loue haut et fort l'humour plein d'esprit qui anime les actions des personnages secondaires, tour à tour fidèles acolytes et maladroits importuns : le poète Crébillon et Noé Poisson, les plus fieffés ivrognes du royaume de France...
Messire Zévaco, je vous en préviens, vous n'en avez pas terminé avec moi, en garde !