Dans cette lutte entre le camp des libertés et celui de la répression à laquelle ils nous proposent d'assister, vous l'aurez compris, les auteurs de Frontières du vide ne se sont pas plus encombrés du soucis de crédibilité que de nuance. du tyran qui gouverne sur la Terre entière aux théories de la Terre creuse en passant par le fait qu'il suffise de répondre à une annonce dans un journal pour rejoindre la résistance, autant dire que plus c'est gros, mieux ça passe. Pour autant, si on écarte l'improbabilité du scénario et son manque flagrant de subtilité, il faut reconnaître à ce roman, outre sa fluidité, sa volonté de rappeler les dangers de la concentration des pouvoirs. Son intention politique est certes naïve mais elle est frappée au coin du bon sens.
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